De moins en moins de candidats aux concours

Reconnaissance du métier

Certes, le nombre de candidats reste important comparé aux places offertes. De même, ce recul est avant tout une suite logique des suppressions de postes : 9.950 postes ont été ouverts en 2008 dans le second degré (contre 11.650 en 2007) et 11.909 ont été proposés en premier degré, un chiffre là encore en baisse. « Les étudiants ont conscience du rétrécissement actuel, donc ils tentent moins leur chance »,analyse Joël Pehau, secrétaire national du SE-Unsa, qui tient aussi à mettre en avant une autre explication : le peu d'attractivité du métier d'enseignant. « Le rapport entre l'effort demandé et la reconnaissance du métier est très peu motivant. Les jeunes ont davantage envie de se tourner vers des métiers comportant de meilleures conditions de travail et de meilleures rémunérations », ajoute le syndicaliste. D'où le risque, à terme, que le métier soit de moins en moins choisi par des personnes « réellement passionnées ». Un « désenchantement » déjà palpable, selon Dominique Le Mèner. Quatre professeurs de collège et de lycée et trois professeurs des écoles sur dix ne recommanderaient pas le métier, selon une récente étude de la revue « Education et formations ». Un état des lieux qui pourrait, selon les syndicats, être renforcé par le projet de réforme actuel. « En allongeant la durée d'études, on écarte de fait nombre de jeunes issus des couches défavorisées, qui ne pourront pas se permettre de poursuivre leur formation »,juge Joël Pehau.

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