Une partie des syndicats de l'Education nationale et des fédérations de parents d'élèves est farouchement opposée aux mesures sécuritaires annoncées par le ministre Luc Chatel.
"Toute violence verbale à l'égard des personnels entraînera une procédure disciplinaire, et toute violence physique donnera lieu à un conseil de discipline", a annoncé le ministre.
"Avec ces propos, Luc Chatel instrumentalise l'école pour décliner la politique sécuritaire du gouvernement observée ces dernières semaines", estime le secrétaire général du Syndicat des enseignants SE-UNSA, Christian Chevalier. (...)
"Du côté des parents d'élèves, on critique le fond et la méthode. "Nous sommes très en colère", lance à Nouvelobs.com la vice-présidente de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), Christiane Alain. Elle critique "une politique du tout sécuritaire et une stigmatisation de certains enfants".
Ce que j'en pense :
On comprend que les ministres successifs de l'Education aient autant de mal à faire passer des mesures - y compris celles qui défendent les enseignants des incivilités répétées et des violences en tous genres - quand des syndicats censés représentés le corps enseignant n'ont plus que le mot "stigmatisation" en bouche.
Ce n'est pas Luc Chatel qui instrumentalise l'école comme ils le laissent entendre, mais bien eux qui tentent d'instrumentaliser les enseignants en les culpabilisant d'exclure des élèves sous prétexte qu'ils pourraient les "stigmatiser".
C'est oublier que les enseignants qui font bien leur travail excluent les élèves non pas en fonction de leur appartenance ethnique mais en fonction de leur comportement à l'école. Ce sont ces syndicats que l'on devrait "stigmatiser" pour leur racisme latent. En effet, dans le contexte actuel, le terme "stigmatiser"décliné à toutes les sauces se rapporte presque exclusivement aux seuls étrangers ou aux Français d'origine étrangère...
VB