La deuxième édition de la Semaine du vivre ensemble se tient à compter du 21 mars 2011 à Paris. Derrière cette initiative orchestrée par des associations comme La Ligue de l’enseignement, Réseau Éducation Sans Frontières (RESF) ou SOS Racisme, pour ne citer qu’elles, se cache la volonté de convaincre la jeunesse des bienfaits du "vivre ensemble".
«L’adolescence est en effet une période charnière de construction identitaire où se forgent les représentations de l’autre, c’est aussi le temps où surgissent les premières confrontations aux discriminations, lors d’une recherche de stage par exemple, ou celui où l’on se trouve confronté aux insultes et brimades stéréotypées. C’est pourquoi nous continuerons à accompagner sans relâche les jeunes parisiens et tous ceux qui œuvrent au quotidien pour la promotion des valeurs d’égalité et de fraternité», rappellent dans le dossier de présentation Colombe Brossel et Bruno Julliard, tous deux adjoints au Maire de Paris en charge de la vie scolaire, de la réussite éducative et de la jeunesse.
Or, si certaines activités proposées dans le cadre de cette opération tournent autour de l’acceptation du handicap et de la promotion de l’égalité des sexes - ce dont on ne peut que se féliciter - le programme 2011 reste surtout consacré à l’éloge du métissage, au devoir de repentance et à la dénonciation du racisme (évidemment, aucune mention n'est faite du racisme anti-blanc).
Les jeunes n’ont d’ailleurs que l’embarras du choix: "village des différents" pour aborder les différentes cultures du monde, "mur d’expression" sur le thème du vivre ensemble et des luttes contre les discriminations, expédition de cartes postales avec un message de fraternité pour lutter contre le racisme, jeu improvisé sur l’appréhension des stéréotypes et leur déconstruction concernant le racisme, ciné-débat autour des conditions d’accueil des Roms et de leurs difficultés au quotidien, performance "les danseurs de Hip Hop en action" sur le thème des discriminations, spectacle sur les figures du combat de la traite négrière et de l’esclavage ou encore présentation de sketches contre le racisme suivi d’un... goûter !
Sans doute pour mieux faire passer la pilule du "vivre ensemble" que veulent faire avaler à nos enfants quelques tenanciers de la pensée unique bien au chaud dans leurs quartiers cossus et qui eux, "vivent entre eux".
VB
Vidéo de la semaine du vivre ensemble 2010 (première édition)