L'Ecole publique va-t-elle disparaître... faute de vocations ?


La baisse drastique du nombre de postes offerts aux concours d'enseignants 2011 était connue : seulement 3 000 postes ouverts dans l'enseignement primaire contre 6 500 à la session précédente, 8500 postes dans le secondaire contre un peu plus de 10 000 à la session 2010.

Ce qui est plus étonnant, et plus inquiétant quant à l'avenir des métiers d'enseignement, c'est que les candidatures à ces concours sont également en forte baisse. Les chiffres communiqués par le ministère de l'éducation après les épreuves écrites, dites d'admissibilité, qui se sont terminées fin novembre, le montrent : dans le second degré, 21 000 étudiants contre 38 249 lors de la précédente session ont passé ces épreuves ; dans le premier degré, ils étaient 18 000, contre 34 952 précédemment. (Le Monde.fr)

Selon moi, la raison invoquée par le Ministère et les syndicats, à savoir la réforme de la formation des enseignants, ne saurait à elle seule expliquer la désaffection du métier d'enseignant. D'autres raisons, moins politiquement correctes, sont à l'origine de cette chute des vocations qui, si l'on continue de fermer les yeux, ne manquera pas de s'amplifier dans les années à venir.

Il y a plus d'un an, j'ai donné une conférence sur le sujet. Elle est, hélas, toujours d'actualité !


Mes livres

Les hussards noirs de la robotique

Génération Treillis

Je suis une prof réac et fière de l'être !

Ces profs qu'on assassine

L'Ecole dans les griffes du septième art

Le vrai visage de la téléréalité

Confessions d'une jeune prof