Cela fait longtemps que les journalistes s'intéressent à ce sujet, comme en témoignent les nombreux articles que mon livre - et d'autres - ont suscités. S'il ne dépendait que de monsieur Schneidermann et de la conception qu'il a du journalisme, tous ces faits seraient passés sous silence !
Que des envoyés spéciaux se bousculent devant un lycée lorsqu'un élève y a été agressé à coups de cutter ne me paraît pas relever d'un «emballement médiatique» mais bien d'un travail d'information.
Daniel Schneidermann prouve à travers cet article qu'il est atteint du syndrôme de déni de réalité et qu'il crie au «complot» dès qu'un sondage n'abonde pas dans son sens, en l'occurrence, celui qui révèle que 90% des Français considèrent que la violence à l'école a fortement augmenté.
V.B.