
Lundi en milieu de matinée, une surveillante du collège Gérard-Philipe à Avignon surprend un élève de 15 ans une cigarette à la main. Sa réaction est immédiate. Elle exige l'extinction de la cigarette et impose à son élève de la suivre dans le bureau de la directrice. Mais le mineur entre dans une colère noire et refuse de se soumettre aux consignes. Quelques instants plus tard, les coups pleuvent. Le jeune homme frappe à l'aide de ses poings et de ses pieds au niveau de l'abdomen de la surveillante puis prend la fuite.
Transportée à l'hôpital, l'assistante d'éducation s'est vue reconnaître cinq jours d'interruption totale de travail. Accompagnée de sa mère, l'élève s'est rendu au commissariat d'Avignon à 20 h 30. Il a été entendu et sera déféré aujourd'hui devant le substitut du procureur aux affaires des mineurs.
De son côté la fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (Peep) du Vaucluse, par la voix de son président Dominique Vaïsse s'inquiète de voir la multiplication de ce genre d'agissements. « Il faut accentuer la répression. Pas juridique mais civique. Mettre les élèves en face de leurs fautes afin qu'ils apprennent à assumer. »
Source : ledauphine.com
Juste un petit commentaire :
Encore une fois, le constat fait ici par les parents d'élèves relève d'une certaine lucidité. Mais les solutions avancées sont toujours inefficaces. J'aimerais bien que l'on m'explique le sens de «répression civique». S'il s'agit de dialoguer pour la énième fois avec les élèves sur le "respect" d'autrui, sur le "vivre ensemble", on peut toujours rêver... Les débats, discussions, échanges, dialogues sont monnaie courante à l'école. Avec le résultat que l'on sait...
Transportée à l'hôpital, l'assistante d'éducation s'est vue reconnaître cinq jours d'interruption totale de travail. Accompagnée de sa mère, l'élève s'est rendu au commissariat d'Avignon à 20 h 30. Il a été entendu et sera déféré aujourd'hui devant le substitut du procureur aux affaires des mineurs.
De son côté la fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (Peep) du Vaucluse, par la voix de son président Dominique Vaïsse s'inquiète de voir la multiplication de ce genre d'agissements. « Il faut accentuer la répression. Pas juridique mais civique. Mettre les élèves en face de leurs fautes afin qu'ils apprennent à assumer. »
Source : ledauphine.com
Juste un petit commentaire :
Encore une fois, le constat fait ici par les parents d'élèves relève d'une certaine lucidité. Mais les solutions avancées sont toujours inefficaces. J'aimerais bien que l'on m'explique le sens de «répression civique». S'il s'agit de dialoguer pour la énième fois avec les élèves sur le "respect" d'autrui, sur le "vivre ensemble", on peut toujours rêver... Les débats, discussions, échanges, dialogues sont monnaie courante à l'école. Avec le résultat que l'on sait...
Entre deux débats organisés ou improvisés en classe, le professeur trouve même parfois le temps de faire cours !
VB