Retour sur l'émission Les Infiltrés diffusée sur France 2 mardi 27 avril à 22h55 intitulée "A l'extrême droite du père".






On y voit notamment un établissement scolaire hors contrat qui apparaît nettement affilié à des catholiques traditionnalistes. Des bénévoles - mères de famille, retraités de l'Education nationale, étudiants... - viennent y dispenser des cours. L'un d'entre eux, ancien professeur retraité de l'Education nationale, y enseigne l'Histoire. Les élèves y apprennent pêle-mêle que les SS étaient l'équivalent de nos CRS avant de devenir une armée d'élite durant la seconde guerre mondiale. De Gaulle est présenté comme un « déserteur» et Pétain comme « un homme qui a rendu d’énormes services à son pays ». Le prof passe sous silence la Shoah sous prétexte que les élèves en ont déjà suffisamment entendu parler. Pourtant, une petite cure de rappel ne serait pas superflue à ces pré-adolescents qui entonnent des chants plus que douteux sur les « douches gratuites » du camp d’Auschwitz…




Si l'enseignement délivré dans cette école, tel qu'il apparaît dans le reportage, est condamnable, je crois qu'il est utile de s'interroger sur les causes de telles pratiques. De mon point de vue, elles viennent en réaction à d'autres méthodes, dispensées dans l'école pubique.










La défiance envers une école publique plus ou moins inapte à instruire convenablement les élèves et où la violence est omniprésente


La réaction à la montée de l'intégrisme musulman qui donne idée à certains chrétiens fondamentalistes de partir à nouveau en croisade.






De mon côté, j'ai connu un professeur d'histoire enseignant dans un lycée public qui préférait choisir l'Amérique latine comme sujet de substitution au conflit israléo-palestinien au lycée pour ne pas provoquer une émeute dans sa classe.




















On se croirait revenu un millénaire plus tôt... D'ailleurs, cela ne trompe pas : Haary Roselmack, journaliste à TF1 est menacé de mort par les fondamentalistes musulmans après une enquête diffusée sur la chaîne et l'école accuse aujourd’hui les journalistes d’avoir poussé les enfants à tenir ces propos, et a porté plainte contre eux. Capa affirme de son côté tenir à la disposition de la justice l’ensemble des enregistrements, sans interruption entre leur entrée et leur sortie de l’école, grâce à un procédé technique permettant d’enregistrer 8 heures d’affilée…

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