C'est paraît-il le nouveau jeu à la mode dans le quartier du Beau-Marais : faire exploser une bouteille en plastique remplie d'acide chlorhydrique et d'un morceau de papier aluminium.
Un jeu qui a bien failli virer au drame vendredi après-midi. Il est 15 h 40 dans la cour du collège Martin Luther-King. Les quelque 300 élèves présents s'apprêtent à retourner en classe après une quinzaine de minutes de récréation. Les surveillants présents s'attachent à faire respecter les rangs. C'est à ce moment qu'une bande de cinq ou six jeunes est repérée aux abords de l'établissement, le long du terrain de basket du collège, entre le complexe Calypso et la rue du pasteur Martin Luther King.
Un jeu qui a bien failli virer au drame vendredi après-midi. Il est 15 h 40 dans la cour du collège Martin Luther-King. Les quelque 300 élèves présents s'apprêtent à retourner en classe après une quinzaine de minutes de récréation. Les surveillants présents s'attachent à faire respecter les rangs. C'est à ce moment qu'une bande de cinq ou six jeunes est repérée aux abords de l'établissement, le long du terrain de basket du collège, entre le complexe Calypso et la rue du pasteur Martin Luther King.
Quand soudain, deux projectiles, des bouteilles en plastique, sont jetés au-dessus du pare-ballons, haut de trois mètres environ. « Un élève a assisté à la scène et en a fait part à une surveillante, explique Michel Lossent, le principal du collège. Comme toujours dans ce genre de situation, la surveillante est allée les ramasser pour les jeter à la poubelle. C'est la règle dans le collège, même quand il ne s'agit que de simples papiers, pour garder la cour propre. » Mais les élèves remarquent rapidement que quelque chose ne tourne pas rond. « Attention, c'est une bombe », crie l'un d'eux.
La surveillante a alors le bon réflexe en jetant la bouteille à une dizaine de mètres d'elle. Bien lui en a pris car, quelques secondes plus tard, celle-ci explose dans une forte déflagration accompagnée d'une projection d'acide. La seconde bombe artisanale n'a, elle, pas explosé.
Ce que j'en pense :
"Il ne s'agit pas de dramatiser l'incident, ce n'est pas une intrusion avec un couteau par exemple, mais il ne faut pas non plus le minimiser" a commenté le principal du collège.
Pour une fois que ce n'est qu'une "simple petite une bombe bourrée d'acide" qui risque de vous exploser en pleine face, c'est vrai qu'il ne faut pas dramatiser. La fois prochaine, il ne faudra pas s'étonner d'une attaque au Bazooka !
