Mais le plus surprenant dans cette affaire, c'est le mutisme de certaines associations qui sont les premières à crier au loup dès que des intellectuels, journalistes ou politiques énoncent tout haut ce que beaucoup de personnes pensent tout bas. Elles n'hésitent pas à les traîner devant les tribunaux. Par contre, quand un rappeur vomit sa haine sur les valeurs républicaines, c'est le silence radio.
Pourtant, Cortex fait montre d'un racisme anti-français primaire. Il va, dans sa folie langagière, jusqu'à en appeler à des actions terroristes (les locataires de la Tour Montparnasse apprécieront !). Il aurait d'ailleurs bien tort de se gêner : aucune association autoproclamée anti-raciste ne vient contrecarrer ses projets... Et pour cause : dans son vomi verbal, Cortex cible notamment Marine Le Pen. En s'en prenant au FN, Cortex sert surtout les intérêts d'associations bien plus politisées qu'elles ne veulent bien le montrer, et pour qui la lutte contre l'extrême droite arrive en tête des préoccupations.
Je m'insurge contre cette nouvelle "police de la PenSée" bien plus que contre les propos haineux d'un rappeur inconnu. Proclamer la discrimination positive comme une règle absolue et intransgressible conforte certains "jeunes" des banlieues issus de l'immigration dans leur statut de victimes et leur ôte définitivement l'envie d'intégrer nos valeurs républicaines. A quand la fin de l'hypocrisie ?
VB