
J'adhère pleinement à l'analyse fine du chapitre 7 dans lequel se trouve dressé un constat précis de la situation actuelle en matière d'immigration et d'identité nationale.
Je retranscris ci-dessous un extrait lui-même repris d'un témoignage rapporté par le journal Le Monde en date du 20 octobre 2008 :
« Un collège d'Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) avait réuni trente élèves de 12 à 16 ans, pour un cours spécial d'éducation civique. Parmi les participants, une "Blanche", une Asiatique, tous les autres étant maghrébins et africains. L'animateur, au début de la discussion, lança : "Que ceux qui se sentent français lèvent la main." Quatre bras se levèrent. Pendant trois heures, un passionnant débat s'engagea entre les protagonistes. Que signifiait la France pour eux ? Et leur pays d'origine ? Le pays de leurs parents ? Comment se sentent-ils ici ? Pourquoi siffle-t-on dans les stades comme ils l'ont vu et entendu à la télévision ? Souffrez-vous du racisme dans votre vie quotidienne ? Etc. A la fin de la séance, l'animateur leur demanda à nouveau qui se sentait français. Quatre mains - les mêmes - s'élevèrent.»
Et Judas conclut par cette pertinente interrogation oratoire : « Et l'on ne veut toujours pas débattre sur l'identité nationale, "ce faux problème" ?»
Je m'étonne qu'un auteur d'une telle perspicacité et justesse de vue au niveau du constat considère François Fillon comme l'homme providentiel pour 2012. N'y aurait-il point de salut hors l'UMPS ?