Un enseignant du collège Haut-de-Penoy de Vandœuvre (Meurthe-et-Moselle) s'est suicidé ce vendredi matin, révèle RTL.
Il s'agit d'un enseignant d'Education physique et sportive (EPS) âgé de 55 ans. Il s'est tiré une balle dans la tête avec une arme de poing, indique Le Figaro.
Contacté par Le Post, le rectorat de Meurthe-et-Moselle confirme cette information. "L'enseignant s'est suicidé aux alentours de 10h30 ce matin, en pleine salle des professeurs. Le recteur est actuellement sur place " nous indique le rectorat.
Selon l'inspection académique, "le geste de l'enseignant est à déconnecter de sa situation professionnelle. Le collège Haut-de-Penoy est un établissement calme", rapporte RTL.
Il s'agit d'un enseignant d'Education physique et sportive (EPS) âgé de 55 ans. Il s'est tiré une balle dans la tête avec une arme de poing, indique Le Figaro.
Contacté par Le Post, le rectorat de Meurthe-et-Moselle confirme cette information. "L'enseignant s'est suicidé aux alentours de 10h30 ce matin, en pleine salle des professeurs. Le recteur est actuellement sur place " nous indique le rectorat.
Selon l'inspection académique, "le geste de l'enseignant est à déconnecter de sa situation professionnelle. Le collège Haut-de-Penoy est un établissement calme", rapporte RTL.
Personnellement, je trouve scandaleuse la réaction de l'inspection académique. Preuve que le collège en question est "calme" : il est classé en ZEP !
Plus grave encore : alors que l'enquête sur les causes de cette tragédie vient à peine de commencer, les instances hiérarchiques minimisent déjà la gravité de la situation. Comment un tel acte, lorsqu'il est commis dans une salle des profs - et de surcroît devant des collègues - peut-il être "déconnecté" d'une situation professionnelle ?
Ce n'est pas la première fois que l'inspection académique agit de la sorte. Lors du suicide en octobre 2008 d'une enseignante dans son école à Massy dans l'Essonne, le mari de la victime avait écrit une lettre ouverte au Ministre de l'Education Nationale, au Recteur d'Académie et à l'Inspecteur d'Académie les accusant de n'évoquer que des "problèmes personnels face aux questions que ne manque pas de susciter un tel événement".
Lors de l'écriture de Ces profs qu'on assassine, j'avais contacté le mari de la victime qui m'avait alors rappelé que son épouse était sortie de la dépression bien avant le drame et n'était pas une "dépressive chronique", comme le laissaient sous-entendre les propos du Rectorat sur RTL.
VB
