Traiter inconsidérément quelqu’un de "nazi" est désormais puni par la loi

Cinq militants du Réseau éducation sans frontières (RESF) ont été condamnés pour avoir comparé la politique de Philippe Rey, préfet des Pyrénées-Atlantiques, à Vichy. C’est le placement en centre de rétention d’une famille albanaise qui les a amenés, en juillet 2008, à envoyer des mails au préfet pour se plaindre de sa politique d’expulsion. Ils l’ont assimilée à celle du gouvernement de Vichy, n’hésitant pas à employer des termes comme « rafle », « étoile jaune », « Papon », « wagons vers l’Allemagne » ou « nazis ».

Le préfet du département a aussitôt déposé plainte pour outrage à représentant de l’Etat. Dans son réquisitoire prononcé le 10 juillet dernier à Pau, le procureur Erick Maurel a précisé que « toute liberté a ses limites, y compris la liberté d’expression » et que dans ce cas de figure, « on est dans l’abus du droit à l’expression ». Les cinq militants ont été condamnés à des amendes de 1.000 euros avec sursis et au versement d’un euro symbolique à « la personne » de Philippe Rey.

Ce que j’en pense…

Je me réjouis de cette décision de justice qui, à n’en pas douter, fera jurisprudence et dissuadera par la même occasion celles et ceux qui sont tentés, à l’instar de Michel Rocard, d’employer des termes « fascisants » pour dénoncer tout ce qui ne va pas dans leur sens en matière de politique d’immigration.
VB

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