Et si les élèves violents étaient privés d'école pendant leur année scolaire ?


Anthony, 14 ans, a passé plus de deux jours sur son lit d'hôpital. Mardi soir, à la sortie des classes du collège Condorcet de Nailloux (Haute-Garonne), il a été frappé, devant l'établissement, par un autre élève, âgé de 15 ans. D'un coup, il a eu la mâchoire cassée. Selon Christelle, sa mère, Anthony a été agressé pour avoir dévoilé les violences dont il avait fait l'objet quelques jours plus tôt.
Une enquête a été ouverte par les gendarmes de Nailloux afin de déterminer les circonstances exactes de cette bagarre. En attendant, l'agresseur présumé a été provisoirement exclu.

Que s'est-il passé mardi dernier ? "C'est parce qu'il avait dénoncé les brutalités dont il avait été victime que mon fils a été agressé à la sortie des cours devant le collège. Ce n'est pas une simple bagarre !"

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Ce que j'en pense :

A l'heure actuelle, la sanction maximale que risque l'agresseur de ce collégien est l'exclusion définitive de son collège. Mais à peine renvoyé, il retrouvera d'office les bancs de l'école dans un autre établissement. Ainsi, la technique des exclusions d'élèves fonctionne un peu sur le même modèle que celui des vases communicants : les collèges et les lycées s'échangent leurs "éléments indésirables" jusqu'à ce que ces derniers atteignent leur seize ans, âge légal de la fin de scolarité obligatoire.

Et pourquoi ne pas les exclure durant toute l'année scolaire (avec l'impossibilité de réintégrer un autre établissement) ? En effet, les fauteurs de troubles multirécidivistes qui sèment la terreur dans les salles de classes et les cours de récréation auraient alors tout le loisir de méditer sur les conséquences de leurs actes.

Quant aux parents, privés d'allocations familiales pendant toute la durée du renvoi, ils finiraient par mieux appréhender le sens du mot "éducation". En effet, il leur incomberait de s'occuper de leur progéniture en les inscrivant par exemple à des cours particuliers ou bien, si leurs revenus ne le leur permettent pas, à des cours par correspondance.

Enfin, les contribuables apprécieraient les économies réelles que l'Education nationale serait en mesure de réaliser... Car les établissements de réinsertion scolaire (ERS) qui viennent d'être créés pour accueillir les élèves perturbateurs, s'ils se généralisent (au regard du nombre croissant d'élèves potentiellement concernés) , risquent bien de s'avérer un gouffre sans fond, sans même parler de leur efficacité qui reste à prouver...

VB

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