Maison de l’Histoire de France : un projet «impur» selon les «talibans» de la pensée unique

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L'historienne Michèle Riot-Sarcey était l’invitée de l’émission Ménard Sans Interdit sur iTélé ce vendredi 3 décembre 2010. Morceaux choisis :

"Ça n’a pas de sens de faire un musée de l’Histoire… de France".

"Fier d’être Français : là n’est pas la question parce que la France, elle est multiple".

A la question : "Vous n’êtes pas fière d’être Française ? ", elle répond : "Pas précisément, non. Ce n’est pas une question de fierté nationale parce que pour moi, ça ne me parle pas".

Des propos guère étonnants de la part de l’une des signataires de la "lettre ouverte" au ministre de la Culture Frédéric Mitterrand publiée dans Le Monde et intitulée La Maison de l'histoire de France est un projet dangereux.

Un projet dangereux pour qui ? Dangereux sans doute pour tous ceux qui, comme eux, s’évertuent à "revisiter" l’Histoire de France afin qu’elle cadre mieux à la représentation qu’ils veulent nous imposer d’une France "plurielle", multiculturelle et multiethnique.

Les couvertures et les contenus des manuels scolaires sont là pour nous rappeler la mainmise de ces universitaires sur le système éducatif. Pour ma part, j’appelle les enseignants à résister à cette manipulation éhontée.

L’historien Pierre Nora a estimé que le projet de la Maison de l'Histoire de France "aura beaucoup de mal à se remettre de son origine impure et politicienne".

"Nicolas Sarkozy l'a lancé en janvier 2009, en pleine remontée du Front national et pour renforcer l’identité nationale. Il s’est trouvé pris dans la lumière, ou plutôt dans l'ombre de cette funeste enquête sur ladite identité. C'est là son péché originel", considère l’académicien français dans un article publié par Le Figaro.fr.

Foutaises. Le seul "pêché originel" de ce projet, c’est de vouloir conserver une approche de l’Histoire de France telle qu’elle a toujours été enseignée et que ces universitaires veulent voir disparaître (en même temps que Charles Martel et autres figures "dérangeantes" dans les manuels scolaires).

Ils vont jusqu’à appeler "à la suspension de ce projet tant qu’il n’est pas repensé dans un esprit d’ouverture en prise avec une recherche historique de notre temps". On pouvait croire que le Musée de l’Immigration, à l’initiative de Jacques Chirac et ouvert au public en 2007, suffirait à satisfaire leur obsession d’ouverture. Il n’en est rien. Désormais, ils sont prêts à sacrifier notre propre Histoire sur l’autel de leurs délires post-coloniaux.

VB

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