Ces pseudo-intellos qui privilégient l'étude du rap à celle de nos grands écrivains


Dans un article intitulé Mon prof de français s’appelle Booba, le journaliste indépendant Etienne Quiqueré s’interroge : « Et si on apprenait les figures de style avec le rappeur Booba ?». D’après lui, ce rappeur serait doté d’un « réel talent d’écriture», maniant avec art les diverses figures de style. Et d’ajouter : « Au point que pour illustrer leurs cours, les profs de français au lycée pourraient tout aussi bien utiliser B2O [titre d’une chanson de Booba] que Baudelaire. Après tout, voilà qui parlerait peut-être plus aux élèves et qui valoriserait davantage la matière en montrant que la langue française est bien vivante».

Non content de placer Booba au même niveau que Baudelaire, ce journaleux ose une autre comparaison : «De par la structure de refrain inhérente aux chansons, il est logique de retrouver des anaphores, où l’on répète un même ensemble de mots, comme dans le J’accuse de Zola». Et il n’est pas le seul à vanter les mérites du rappeur. Avant lui, l’écrivain Thomas Ravier lui a consacré un article dans la Nouvelle revue française en 2003, faisant de Booba le « nouveau Céline». Les amateurs de littérature n'ont qu’à bien se tenir…

Florilège d’extraits classés par figures de style par Etienne Quiqueré :

L'allégorie : « Quand j’vois la France les jambes écartées j’l’encule sans huile»

L'hyperbole : « Je fais des dons d'urine pour que la France entière se désaltère»

La gradation : «Tu peux pas rivaliser, on va te dévaliser / Te déraciner, te décalciner»

D'autres groupes de rap insultent gravement notre pays.
Une pétition en ligne demande des poursuites judiciaires à leur encontre.

VB 

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