« On est passé d'une école avec une cohorte d'enfants structurés à une société d'électrons libres avec des mamans qui n'ont aucune ressource pour sortir de leur condition, explique la directrice de l'école, Francine Ambroise. Depuis l'an dernier, on fait des barbecues hallal à l'école. On vit ensemble, alors on fait des compromis ».
Au travers d'ateliers thématiques, il s'agira de « favoriser l'intégration de populations immigrées dans notre société et, en particulier, notre système scolaire », poursuit Elisabeth Sicard. Pas question pour autant de renier la culture que chacun véhicule. L'instit envisage d'ailleurs d'organiser des ateliers cuisine où les mamans pourront échanger, histoire de « valoriser toutes les cultures ».
Le projet a reçu le soutien de la Direction départementale de la cohésion sociale, mais pas celui de la mairie.Une déception pour Elisabeth Sicard, qui entend malgré tout démarrer son projet à la rentrée. « On a tous à y gagner », martèle-t-elle.
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