
Depuis quelques semaines, François Hollande n’en finit pas de jeter la vindicte sur les riches. Peu importe si ces derniers fuient notre territoire et laissent la France exsangue. L’important, pour la gauche et l’extrême gauche, c’est que l’idéologie totalitaire de l’égalitarisme puisse enfin être appliquée sans retenue dans l’Hexagone. A l’instar des régimes bolcheviks, la France de Hollande et de Mélenchon sera peuplée de retraités et de fonctionnaires pauvres auxquels viendront s’ajouter en nombre des milliers d’immigrés pour lesquels les deux premiers devront faire des sacrifices. Car, après les plus riches – peu nombreux dans notre pays – qui devra payer la facture ? Les classes moyennes sans aucun doute ! Une belle augmentation d’impôts en perspective…
Avec Hollande, les enseignants n’ont sans doute pas à craindre – dans un premier temps, du moins - de suppressions de postes. Mais qu’ils n’attendent pas non plus une hausse de leurs rémunérations ! Non, pour la gauche, tous les enseignants devront être logés à la même enseigne et gare à ceux qui oseraient émettre des idées contraires à la bien-pensance socialo-communiste !
A défaut d’avoir le goût sûr, j’ai au moins le dégoût très assuré et celui du candidat socialiste en est un, assurément ! C’est pourquoi je salue la proposition de Nicolas Sarkozy sur l’augmentation substantielle du salaire des professeurs, en contre partie que ces derniers travaillent 26 heures par semaine dans leurs établissements respectifs. A y regarder de près, je le fais déjà ce temps de présence, en comptant les réunions diverses ( rencontres avec les parents d’élèves pour la remise des bulletins ou pour des questions d’orientation, de niveau, de discipline ou encore réunions pédagogiques…). Si une telle mesure devait voir le jour, il faudrait pouvoir s’assurer que les professeurs aient de quoi travailler sur place (locaux, ordinateurs…). Mais sur le principe, cette proposition permettrait de mettre en avant les professeurs qui travaillent déjà beaucoup sans pour autant bénéficier aujourd’hui de considération. Revaloriser le métier d’enseignant passe déjà par une augmentation du salaire. Finalement, la qualité prônée par la droite s’oppose à la quantité revendiquée par la gauche. Je choisis la qualité, à la condition que la charge de travail demandée reste dans le domaine du raisonnable. Et c’est là tout le rôle du chef d’établissement : à lui de savoir tenir compte de l’investissement de toute son équipe pédagogique.
Si seulement on pouvait en finir une bonne fois pour toute avec l’assistanat et motiver les troupes !
VB