Lu sur Le Post.fr :
La mère de Malika habite un quartier populaire d'Avignon (Vaucluse). Un quartier où se trouve un collège classé en ZEP dont les collégiens, selon ses dires, terrorisent les habitants. Au point que Malika a dû engager un vigile pour protéger la maison de sa maman... Sur RMC, elle raconte :
"Ma mère habite une maison individuelle avec un petit jardin sur le devant, un portail et une clôture. Il y a un collège classé en ZEP tout proche, et quand les élèves sortent de cours, le quartier est transformé en terrain de guerre civile. Ils se lancent des caillous en pleine rue sans se soucier des passants par exemple !"
"Ils sont en meute. Une fois, une vingtaine d'enfants s'en sont pris à la maison de ma mère, en lançant des boules de pétanques et des objets lourds dans son jardin. Elle aurait pu être blessée par ces projectiles!"
"J'ai déposé plainte au commissariat, on m'a répondu: 'vous devriez déménager votre maman, car le collège, lui, va rester là'. C'est pas une réponse, ce n'est pas ce que j'attends, ça!"
"Face à la carence de la police malgré les plaintes répétées des riverains, une quinzaine en tout, j'ai pris sur moi pour protéger Maman. J'ai engagé un vigile pour garder la maison de 16h à 17h. Contrairement à ce qu'affirme le préfet du Vaucluse, je ne me fais pas justice moi-même, je fais de la prévention."
"Ca me coûte cher, 10 euros de l'heure, 200 euros par mois. Ca fait cher, et ce n'est pas à nous de le faire!"

Commentaire VB :
A l'heure de remplir nos déclarations d'impôts, voici encore un exemple flagrant où l'Etat a "démissionné" de sa mission régalienne, à savoir la sécurité de nos concitoyens.
Mais que fait la police ? Si les habitants n'ont plus d'autre choix que de se défendre eux-mêmes, il ne faudra alors pas s'étonner de voir se multiplier des formes de guérillas urbaines.
De même, à quoi bon "sanctuariser" les établissements scolaires si dans le même temps le gouvernement tolère à leurs abords des zones de non-droit ?