D'après la Ligue de l'Enseignement, cette action mise en place dans l'ensemble des écoles parisiennes « a pour but de permettre aux enfants de faire ensemble, de créer ensemble, de penser ensemble afin d’éviter le fragile et pauvre vivre côte à côte. Le vivre ensemble doit cesser de n’être qu’une contrainte pour devenir une force ».
La vidéo de Noëlla Germain, coordinatrice pédagogique à la fédération de Paris de la Ligue de l'Enseignement qui mène l'opération depuis deux ans, illustre bien la réticence actuelle d'un bon nombre de professionnels de l'Education à vouloir reconnaître la gravité des violences à l'école.
Ils n'hésitent pas à minimiser la situation, parlant de « micro violences » ou de «débordement des émotions », s'indignant dès qu'il est question de « répression » et insistant lourdement sur le fait que le phénomène ne date pas d'hier, n'est pas en augmentation et surtout ne concerne pas seulement les ZEP. Il ne faudrait surtout pas remettre en cause le dogme du vivre ensemble !
VB