Je comprends les interrogations, le désarroi voire la colère de bon nombre de parents d’élèves et de professeurs face à la suppression de postes dans l’Éducation nationale.
Je partage en effet les inquiétudes des parents qui craignent que les coupes dans les effectifs du personnel éducatif ne constituent un danger pour la sécurité de leurs enfants de même que je compatis avec l’inquiétude des familles, notamment en zone rurale, pour lesquelles la fermeture d’une école pose des problèmes logistiques bien réels, en termes de moyens de transports par exemple. Ainsi, quand les parents travaillent et que le réseau de bus est quasi inexistant, comment conduire les enfants à l’école ? De manière plus générale, cela pose la question des restrictions budgétaires dans les services publics.
Je m’associe tout autant à la lassitude, au découragement voire à l’épuisement de mes consœurs et confrères qui subissent au quotidien les incivilités d’élèves quasi impunis et qui sont confrontés à certains adolescents qui ne respectent plus rien ni personne. Pour tous ces professeurs, et plus particulièrement pour ceux qui enseignent dans des établissements scolaires « difficiles » - pour ne pas dire infernaux – il est évident que bénéficier de structures adaptées, avec des classes dédoublées et des élèves moins nombreux dans les salles de cours, ne saurait être considéré comme un luxe C’est une nécessité vitale pour le bien-être des élèves et surtout, pour la santé mentale des enseignants !
Pour toutes ces raisons, pas étonnant alors que des fédérations de parents d’élèves cherchent à interpeller le gouvernement par une pétition nationale contre les suppressions de postes et qu’une nuit des écoles organisée sous l’égide de la FCPE ait lieu dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 mai avec une occupation symbolique des écoles maternelles et primaires.
Dans le même temps, le gouvernement lui aussi est confronté à un problème abyssal : réduire la dette publique et combler les déficits. Or, le budget de l’Éducation nationale, premier de la Nation, représente près du quart des dépenses de l’État. Que Bercy impose donc au ministère de la rue de Grenelle de faire des économies n’est guère surprenant, d’autant plus que les sommes dépensées dans les ZEP (Zone d’Éducation Prioritaire), RAR (Réseau Ambition Réussite) et autres dispositifs du même acabit n’ont pas toujours produit les effets escomptés, loin s’en faut.
Néanmoins, il serait possible de satisfaire aux exigences des uns et des autres si l’on osait enfin toucher à un sujet toujours aussi tabou : l’immigration et la charge économique qu’elle représente pour la France. Certains, sentant le vent tourner, ont déjà pris les devants : je pense à ce groupe de parlementaires de tous bords qui a récemment rendu public, à l'Assemblée nationale, un rapport de chercheurs et d’experts dont les conclusions tendent à faire croire aux Français que l’immigration serait une chance pour la France et que la stopper aurait des conséquences économiques catastrophiques.
Une contre-vérité (d’autres études démontrant l’inverse*) qui, tant qu’elle ne sera pas dénoncée, contribuera à faire perdurer l’appauvrissement général des Français avec des mesures visant à geler le salaire des fonctionnaires, réduire les effectifs de police, fermer des hôpitaux et multiplier les taxes en tous genres. Il est d’ailleurs stupéfiant de constater que ceux qui défilent dans la rue en tête des cortèges sont souvent les mêmes qui défendent tout ce qui touche de près ou de loin à l’immigration, depuis les Roms jusqu’aux sans-papiers en passant par les réfugiés tunisiens de Lampedusa. Accueillir toute la misère du monde se paie au prix fort : les coupes budgétaires à l’École n’en sont que la partie émergée…
Je partage en effet les inquiétudes des parents qui craignent que les coupes dans les effectifs du personnel éducatif ne constituent un danger pour la sécurité de leurs enfants de même que je compatis avec l’inquiétude des familles, notamment en zone rurale, pour lesquelles la fermeture d’une école pose des problèmes logistiques bien réels, en termes de moyens de transports par exemple. Ainsi, quand les parents travaillent et que le réseau de bus est quasi inexistant, comment conduire les enfants à l’école ? De manière plus générale, cela pose la question des restrictions budgétaires dans les services publics.
Je m’associe tout autant à la lassitude, au découragement voire à l’épuisement de mes consœurs et confrères qui subissent au quotidien les incivilités d’élèves quasi impunis et qui sont confrontés à certains adolescents qui ne respectent plus rien ni personne. Pour tous ces professeurs, et plus particulièrement pour ceux qui enseignent dans des établissements scolaires « difficiles » - pour ne pas dire infernaux – il est évident que bénéficier de structures adaptées, avec des classes dédoublées et des élèves moins nombreux dans les salles de cours, ne saurait être considéré comme un luxe C’est une nécessité vitale pour le bien-être des élèves et surtout, pour la santé mentale des enseignants !
Pour toutes ces raisons, pas étonnant alors que des fédérations de parents d’élèves cherchent à interpeller le gouvernement par une pétition nationale contre les suppressions de postes et qu’une nuit des écoles organisée sous l’égide de la FCPE ait lieu dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 mai avec une occupation symbolique des écoles maternelles et primaires.
Dans le même temps, le gouvernement lui aussi est confronté à un problème abyssal : réduire la dette publique et combler les déficits. Or, le budget de l’Éducation nationale, premier de la Nation, représente près du quart des dépenses de l’État. Que Bercy impose donc au ministère de la rue de Grenelle de faire des économies n’est guère surprenant, d’autant plus que les sommes dépensées dans les ZEP (Zone d’Éducation Prioritaire), RAR (Réseau Ambition Réussite) et autres dispositifs du même acabit n’ont pas toujours produit les effets escomptés, loin s’en faut.
Néanmoins, il serait possible de satisfaire aux exigences des uns et des autres si l’on osait enfin toucher à un sujet toujours aussi tabou : l’immigration et la charge économique qu’elle représente pour la France. Certains, sentant le vent tourner, ont déjà pris les devants : je pense à ce groupe de parlementaires de tous bords qui a récemment rendu public, à l'Assemblée nationale, un rapport de chercheurs et d’experts dont les conclusions tendent à faire croire aux Français que l’immigration serait une chance pour la France et que la stopper aurait des conséquences économiques catastrophiques.
Une contre-vérité (d’autres études démontrant l’inverse*) qui, tant qu’elle ne sera pas dénoncée, contribuera à faire perdurer l’appauvrissement général des Français avec des mesures visant à geler le salaire des fonctionnaires, réduire les effectifs de police, fermer des hôpitaux et multiplier les taxes en tous genres. Il est d’ailleurs stupéfiant de constater que ceux qui défilent dans la rue en tête des cortèges sont souvent les mêmes qui défendent tout ce qui touche de près ou de loin à l’immigration, depuis les Roms jusqu’aux sans-papiers en passant par les réfugiés tunisiens de Lampedusa. Accueillir toute la misère du monde se paie au prix fort : les coupes budgétaires à l’École n’en sont que la partie émergée…
(*) Concernant l’impact de l’immigration sur les dépenses publiques, une étude publiée en 2008 par l’association des Contribuables associés et intitulée Le coût réel de l’immigration en France, montre que l’immigration a rapporté à l’Etat français 45,57 milliards d’euros de recettes mais que dans le même temps, les dépenses de l'État concernant l’immigration se sont élevées à 71,76 milliards d’euros, engendrant ainsi un solde négatif de plus de 26 milliards d’euros.