Elève mort étranglé dans un collège à Rennes : la culture de l’excuse et la novlangue ont encore frappé !

AFP PHOTO JEAN-FRANCOIS MONIER

Alors que l’agresseur présumé a été mis en examen et écroué et que l’autopsie a montré que le décès de la victime résultait bien d’une « strangulation », la FSU Bretagne a une pensée émue pour l’élève incriminé. « Le sort de l’élève plus âgé impliqué dans le décès ne laisse personne indifférent car il s’agit aussi d’un jeune dont l’avenir vient de s’assombrir », indique le syndicat enseignant dans un communiqué.

Sans d’ailleurs jamais le nommer. Souleymane, puisque c’est comme cela que se prénomme ce fils de réfugiés politiques tchétchènes qui est passé à l’acte pour un simple regard de travers. Signe des temps, le journal Le Monde l’a carrément rebaptisé « Vladimir » dans un article, précisant que le prénom avait été changé. On se demande bien pourquoi…

Comment dès lors s’exprimer librement dans ce pays ? Qui plus est lorsque l’on est enseignant en banlieue et donc en première ligne… Jean-François Chemain, dans son livre Kiffe la France explique que dans son quotidien d’enseignant en Seine-Saint-Denis, il a affaire à des élèves majoritairement musulmans louant régulièrement Hitler et Ben Laden, et qualifiant fréquemment les «souchiens» de « Sales Français ». « Il n’est jamais invité sur les plateaux de télévision, pas davantage que Véronique Bouzou. Hasard ? » s’interroge Riposte Laïque dans son dernier édito.

Je confirme bien que les enseignants qui ne manient pas la langue de bois font l’objet d’une véritable omerta de la part des grands médias. « Le changement, c’est maintenant ! », clament pourtant certains. Je ne demande qu’à les croire…

VB

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