Pour avoir défendu une de ses élèves, un professeur d'EPS s'est fait tabasser par quatre adolescents âgés de 13 à 14 ans, lundi, à Beaubreuil près de Limoges.
"Ils devraient être mis en examen pour "violences volontaires en réunion sur personne chargée d'une mission de service public" rapporte Michel Garrandaux, procureur de la République de Limoges. Ce dernier, contacté par Le Post, revient sur les faits : tout commence lundi pendant un cours de gymnastique durant lequel trois élèves extérieurs au collège Firmin Roz de Beaubreuil lancent des insultes contre une élève.
"Ils devraient être mis en examen pour "violences volontaires en réunion sur personne chargée d'une mission de service public" rapporte Michel Garrandaux, procureur de la République de Limoges. Ce dernier, contacté par Le Post, revient sur les faits : tout commence lundi pendant un cours de gymnastique durant lequel trois élèves extérieurs au collège Firmin Roz de Beaubreuil lancent des insultes contre une élève.
"Ils ont provoqué la jeune fille en affirmant : "les blondes c'est toutes des putes" raconte le procureur de Limoges. "Ils lui ont jeté des pierres avant de lui donner de nombreux coups de pieds et de poings". L'enseignant décide alors d'interrompre son cours et se dirige vers le collège. "Il reçoit à son tour des coups de pieds et de poings"ajoute Michel Garrandaux.
"J'ai l'habitude d'en prendre (des coups, ndlr), je fais du full-contact et de la boxe. Mais il valait mieux que je ne réplique pas. J'aurais été en tort. J'ai donc encaissé sans réagir. Je leur ai montré que ça ne me faisait rien et je crois que ça les a encore plus agacés ", a expliqué l'enseignant à La Montagne.
Le professeur a bénéficié d'un jour d'Interruption temporaire du travail, (ITT). "Il est choqué et a quelques contusions sur le corps, mais n'a pas été hospitalisé" a rapporté le procureur au Post.
Selon les premiers éléments de l'enquête, deux des jeunes agresseurs étaient déjà connus des services de police pour des faits de violences.
"J'ai l'habitude d'en prendre (des coups, ndlr), je fais du full-contact et de la boxe. Mais il valait mieux que je ne réplique pas. J'aurais été en tort. J'ai donc encaissé sans réagir. Je leur ai montré que ça ne me faisait rien et je crois que ça les a encore plus agacés ", a expliqué l'enseignant à La Montagne.
Le professeur a bénéficié d'un jour d'Interruption temporaire du travail, (ITT). "Il est choqué et a quelques contusions sur le corps, mais n'a pas été hospitalisé" a rapporté le procureur au Post.
Selon les premiers éléments de l'enquête, deux des jeunes agresseurs étaient déjà connus des services de police pour des faits de violences.
Ce que j'en pense :
Un jour viendra (il n'est pas si loin) où la coupe sera pleine. Les enseignants - comme les policiers, gendarmes ou autres professionnels exerçant dans des zones "sensibles" - finiront par riposter. A défaut de pouvoir compter sur des soutiens juridiques ou politiques, ils auront toujours l'occasion de pratiquer le full-contact et la boxe.
VB