Des lycéens pris en tenaille entre le marteau des casseurs et l’enclume des syndicats

Après les scènes de pillage en marge des cortèges syndicaux à Lyon ou ailleurs, de nombreux lycéens ont vivement manifesté contre les casseurs. Mais leur colère est restée très discrète dans la plupart des médias qui privilégient les grandes gueules et les gros bras à cette majorité silencieuse.

De leur côté, les élites autoproclamées se montrent bien impuissantes à expliquer les débordements des casseurs. Depuis les émeutes de 2005, elles ont néanmoins fait des progrès puisqu’à cette époque, elles justifiaient les violences urbaines par la pauvreté, le racisme ou l’urbanisme.

Cette fois-ci, rien de tout cela. Mais de là à conclure à des problèmes liés à l’immigration, il y a un pas que les politiques et sociologues de gauche ne franchissent toujours pas. D’ailleurs, le franchiront-ils un jour ? On peut sincèrement en douter, étant donné leur peur viscérale de "faire le jeu du FN".

En attendant, l’immense majorité de la jeunesse qui aspire à étudier librement et dans la sérénité, s’en voit empêchée par une poignée de syndicats qui bloquent l’entrée des établissements scolaires et des barbares sans foi ni loi qui cassent, brûlent et mettent le pays à sac sans rencontrer le moindre obstacle.

Les lycéens comme les Français dans leur ensemble sont aujourd’hui pris en tenaille entre des bien-pensants qui excusent les casseurs en allant jusqu’à pointer les " provocations " des policiers (comme ils excusent les élèves violents, incompris selon eux de leurs professeurs) et des racailles qui leur rendent la vie impossible. Qui sifflera la fin de cette prise d’otages ?

VB

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