Puisque le niveau de nos élèves est devenu une telle honte pour notre pays… interdisons les notes !
(...)
Une association qui bénéficie du soutien du Ministère de l’Éducation national, l’AFEV, a lancé l’offensive peu après la rentrée scolaire.
Comme au Québec il y a vingt ans, ils veulent interdire les notes. Ainsi, selon eux, il n’y aura plus ni bons, ni mauvais élèves dans nos écoles !! Et tant pis si, comme au Québec, le niveau d’illettrisme dans la population monte en flèche (l’orthographe française a quasiment disparu du Québec suite à cette réforme ; peu de jeunes Québecois connaissent encore les bases de l’orthographe, y compris en faculté de médecine).
Tous les pays qui ont pratiqué ce genre d’utopie reviennent dessus : la Suisse, le Danemark, la Suède et même les États-Unis remettent progressivement les notes au goût du jour dans leurs pratiques.
Mais le 11 novembre 2010, ils ont publié dans Le Nouvel Observateur un appel pour la suppression des notes à l’école élémentaire, signé par vingt personnalités, dont Eric Debarbieux, un des principaux conseillers du ministre de l’Éducation Luc Chatel !!!
Et là, stupeur : toutes les fédérations de parents d’élèves se sont déclarées favorables à cette mesure pourtant suicidaire.
Ainsi, la FCPE, dont la direction parisienne est depuis longtemps acquise aux pédagogistes les plus radicaux, mais aussi la PEEP, plus modérée, et même l’APEL, la fédération des parents du privé, se sont toutes liguées derrière l’AFEV.
Il est donc quasiment certain que nos enfants au primaire vont avoir droit à cet ultime coup de rame sur la tête, qui risque de les noyer définitivement par dizaines de milliers.
Comment sauront-ils s’ils progressent, s’ils ne peuvent plus comparer leurs notes avec celles du trimestre précédent ? Comment se motiver le soir pour repasser ses leçons ? Comment prendre au sérieux les interros écrites… si elles ne sont plus notées ? Comment être fier d’avoir bien travaillé… si le professeur ne marque pas l’effort, et si donc les parents ne peuvent pas savoir ?
Ceux qui veulent casser le système des notes les accusent d’être « stigmatisantes », et même « traumatisantes ». Ils veulent, disent-ils, « mettre fin à l’élitisme et à la sélection ». Supprimer les notes, c’est aussi un moyen d’éviter de voir si un établissement se casse la figure.
Mais si, parmi eux, il y en a un seul qui a des enfants à l’école, ils devraient savoir qu’il n’y a plus aucun classement (c’est interdit), et qu’il n’y a plus aucune sélection avant le bac !! Ce qui pose d’ailleurs de graves problèmes !!!
Actuellement, la plupart des écoles ne donnent déjà plus de notes, mais des A (acquis), B (en cours d’acquisition) ou C (non acquis). Tout se passe comme si les enfants ne pouvaient supporter que des 20, 15 ou 10 ! Le zéro et le 5 sont de toute façon totalement proscrits, trop stigmatisants, même quand l’enfant se conduit mal.
Ce système, totalement flou, fausse de façon dramatique l’évaluation des enfants. Plus personne ne sait au juste comment ils se situent par rapport aux exigences des programmes. Des livres entiers ont été écrits à ce sujet, par des instituteurs affolés !
Et on voudrait aggraver encore la situation en passant un décret interdisant définitivement les notes dans toutes les écoles ???
Ici à SOS Éducation, c’est la mobilisation générale.
Nous sommes en train de réunir toutes nos forces pour empêcher que l’irréparable ne soit commis.
Aidez-nous. Faites circuler la pétition à Luc Chatel à tous vos amis. En dix ans de mobilisation, nous n’avions jamais eu à faire face à une menace aussi grave.
Il est capital que vous agissiez très très vite. Cliquez-ici pour signer la pétition au Ministre de l’Éducation. Un grand merci d’avance,
Vincent Laarman
Délégué général
Comme au Québec il y a vingt ans, ils veulent interdire les notes. Ainsi, selon eux, il n’y aura plus ni bons, ni mauvais élèves dans nos écoles !! Et tant pis si, comme au Québec, le niveau d’illettrisme dans la population monte en flèche (l’orthographe française a quasiment disparu du Québec suite à cette réforme ; peu de jeunes Québecois connaissent encore les bases de l’orthographe, y compris en faculté de médecine).
Tous les pays qui ont pratiqué ce genre d’utopie reviennent dessus : la Suisse, le Danemark, la Suède et même les États-Unis remettent progressivement les notes au goût du jour dans leurs pratiques.
Mais le 11 novembre 2010, ils ont publié dans Le Nouvel Observateur un appel pour la suppression des notes à l’école élémentaire, signé par vingt personnalités, dont Eric Debarbieux, un des principaux conseillers du ministre de l’Éducation Luc Chatel !!!
Et là, stupeur : toutes les fédérations de parents d’élèves se sont déclarées favorables à cette mesure pourtant suicidaire.
Ainsi, la FCPE, dont la direction parisienne est depuis longtemps acquise aux pédagogistes les plus radicaux, mais aussi la PEEP, plus modérée, et même l’APEL, la fédération des parents du privé, se sont toutes liguées derrière l’AFEV.
Il est donc quasiment certain que nos enfants au primaire vont avoir droit à cet ultime coup de rame sur la tête, qui risque de les noyer définitivement par dizaines de milliers.
Comment sauront-ils s’ils progressent, s’ils ne peuvent plus comparer leurs notes avec celles du trimestre précédent ? Comment se motiver le soir pour repasser ses leçons ? Comment prendre au sérieux les interros écrites… si elles ne sont plus notées ? Comment être fier d’avoir bien travaillé… si le professeur ne marque pas l’effort, et si donc les parents ne peuvent pas savoir ?
Ceux qui veulent casser le système des notes les accusent d’être « stigmatisantes », et même « traumatisantes ». Ils veulent, disent-ils, « mettre fin à l’élitisme et à la sélection ». Supprimer les notes, c’est aussi un moyen d’éviter de voir si un établissement se casse la figure.
Mais si, parmi eux, il y en a un seul qui a des enfants à l’école, ils devraient savoir qu’il n’y a plus aucun classement (c’est interdit), et qu’il n’y a plus aucune sélection avant le bac !! Ce qui pose d’ailleurs de graves problèmes !!!
Actuellement, la plupart des écoles ne donnent déjà plus de notes, mais des A (acquis), B (en cours d’acquisition) ou C (non acquis). Tout se passe comme si les enfants ne pouvaient supporter que des 20, 15 ou 10 ! Le zéro et le 5 sont de toute façon totalement proscrits, trop stigmatisants, même quand l’enfant se conduit mal.
Ce système, totalement flou, fausse de façon dramatique l’évaluation des enfants. Plus personne ne sait au juste comment ils se situent par rapport aux exigences des programmes. Des livres entiers ont été écrits à ce sujet, par des instituteurs affolés !
Et on voudrait aggraver encore la situation en passant un décret interdisant définitivement les notes dans toutes les écoles ???
Ici à SOS Éducation, c’est la mobilisation générale.
Nous sommes en train de réunir toutes nos forces pour empêcher que l’irréparable ne soit commis.
Aidez-nous. Faites circuler la pétition à Luc Chatel à tous vos amis. En dix ans de mobilisation, nous n’avions jamais eu à faire face à une menace aussi grave.
Il est capital que vous agissiez très très vite. Cliquez-ici pour signer la pétition au Ministre de l’Éducation. Un grand merci d’avance,
Vincent Laarman
Délégué général