Alors que Carole, surveillante âgée d'une trentaine d'années au collège Yves Montand de Vinon-sur-Verdon (Var), essayait de séparer des adolescents en train de se bagarrer dans la cour pendant la pause méridienne, elle a été projetée au sol puis rouée de coups de pieds. Après examen médical de ses blessures, 11 jours d'interruption de temps de travail lui ont été prescrits (laprovence.com).
Comme toujours dans ce genre de faits divers, la question des moyens est invoquée par les fédérations de parents d'élèves et par les professeurs pour justifier de tels actes.
Mais pire encore, c'est la raison donnée par le chef d'établissement de ce collège pour dédouaner les "pauvres chéris" qui m'interpelle : « C'est un acte brutal mais isolé, entraîné par le phénomène de groupe. Ils n'avaient pas forcément conscience de leurs actes, aujourd'hui oui. Ce sont des enfants » souligne la principale Catherine Meunier, visiblement adepte de la culture de l'excuse .
Pas un mot à l'égard de la surveillante rouée de coups. Avec un tel capitaine de navire à la tête de l'établissement scolaire, pas étonnant que les petits chérubins se croient tout permis.
VB