J'en veux à tous ces hommes politiques incapables de résoudre le problème de l'insécurité dans notre pays. Ils sont complices du climat délétère dans lequel sont plongés nos compatriotes. Bien sûr, l'école n'y échappe pas.
Dernière trouvaille en date : priver les élèves de récréation l’après-midi pour éviter les altercations violentes dans la cour. C’est ce qui arrive à l’école primaire Anatole-France, établissement au cœur du Grand Ensemble de Sarcelles classé en zone d’éducation prioritaire (ZEP). Pour le directeur de l’école, qui reconnaît des «tensions», il s’agit plutôt d’un aménagement des rythmes scolaires (leParisien.fr).
Aménagement des rythmes scolaires : mon oeil ! Je pense qu'il s'agit plutôt d'un énième aveu d'impuissance qui vient s'ajouter à la longue liste d'interdictions que doivent subir les Français bien dociles pendant que les délinquants continuent de sévir en toute impunité.
A vouloir s'en prendre avec une telle précocité, dès l'école primaire, à nos libertés individuelles sous prétexte de ne pas "provoquer" les délinquants, les politiciens ont réussi à culpabiliser les honnêtes citoyens, les confinant dans une repentance perpétuelle.
Ainsi, si vous vous faites agresser dans le métro, c'est parce que vous avez eu le culot d'exhiber votre téléphone portable dernier cri. Si votre voiture est incendiée, c'est qu'il ne fallait pas la garer dehors. Si vous êtes victime d'un guet-apens la nuit, c'est que vous n'aviez pas à traîner dans la rue à cette heure-là. Si vous vous faites traiter de "pute" dans la rue, c'est que vous vous êtes habillée trop court. Si vous vous faites insulter, c'est que vous l'avez bien cherché : vous n'aviez pas à soutenir du regard la racaille qui croisait votre chemin mais à baisser la tête et raser les murs.
Méchants que vous êtes, soyez honnis !
VB
